Premier essai de litho,
En compagnie de Magali Cazot et Jean-Dominique ferrucci
Idem, quartier montparnasse, Paris.
Technique d’impression qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre calcaire.
Une fois le tracé exécuté, la pierre est placée sur la presse et humidifiée pour l'impression ; étant poreuse, la pierre calcaire retient l'eau. L’encre grasse est alors déposée au moyen d’un rouleau en caoutchouc. Elle reste sur la pierre aux endroits imprégnés du gras du dessin tandis qu'elle est repoussée par l’humidité partout ailleurs. Lorsque la pierre est assez encrée, on pose le papier et on passe sous presse. (wikipedia)
Retouches sur les cires de fonderie. (Technique à la cire perdue.)
La cire chauffée, liquéfiée, est versée dans le moule silicone.
La coulée-jetée se fait en plusieurs couches. L'épaisseur de la cire correspondra à celle du bronze.(env. 3 mm pour ce guépard).
Du contrôle de cette épaisseur, dépendra la qualité du tirage
(rétraction du bronze homogène, moins de risque de déformation)
Une sculpture en bronze est donc creuse, et peut se concevoir comme une peau.
Ce vide intérieur, ne convenait pas à l'oeuvre magistrale d'un Chillida. Il préféra le fer forgé, le métal travaillé au corps.
Brut de fonderie, sur lequel apparaissent, comme autant de flèches d'un Saint Sébastien, les extrémités du réseau d'alimentation. Ces conduits ont permis l'évacuation de la cire (technique de la cire perdue), et l'écoulement du bronze en fusion.
La sculpture en bronze est creuse. Un noyau en plâtre réfractaire comble le vide. Ce noyau, plus tard retiré par la tête décalottée, est à ce stade maintenu par des clous. Visibles sur les images, ils seront retirés (perçage puis taraudage, afin de visser des vis de bronze ou laiton, matées en surface).
Les traces du réseau d'alimentation scié au plus près de la forme, disparaîtont sous les coups de pointeaux du ciseleur.
Sculptures recyclées.
Les argiles sont de très fines particules de matière arrachées aux roches par l'érosion. Le processus se poursuit à l'atelier. La cuisson de la terre peut être l'ultime étape. Mais les sculptures en terre crues peuvent aussi être recyclées. La terre concassée puis rehydratée, redevient plastique, et l'on peut espérer à nouveau la métamorphose, l'imago.
Cathédrale de Reims
sculpture en bois évidée, allégée,
surplombant la croisée
Cathédrale de Tours
Sculpture en bois,
simulant la pierre,
certainement conçue pour être adossée,
puis déplacée.